Le Petit-Maître Philosophe, ou Voyages et avantures de Genu Soalhat Chevalier de Mainvillers dans les Principales Cours de l'Europe. T. 1 - 3. A la Mecque, Aux Dépens des Pelerins, 1751.
Bildquelle: Universitätsbibliothek Mannheim, Signatur Frz. Ms. 806. 3 Teile in einem Band. Bd. 1: viii,162 S.; Bd. 2: 216 S.; Bd. 3: 161, (1) S.
Mainvillers' romanhafte Autobiographie in Briefform schildert mit starken stilistischen Brüchen das Leben eines anti-klerikalen, seine Oberflächlichkeit bisweilen selbstironisch spiegelnden Petit-Maître von seiner Geburt bis zu seinem Aufenthalt am Hofe Friedrichs des Großen, dem der dritte Teil des Werks gewidmet ist, in dem es ausschließlich um Mainvillers' Beziehung zur der Schauspielerfamilie Cochois und dem Marquis d'Argens geht. Im Vorwort zu dem Roman wird auf ein (nicht auffindbares) gestochenes Porträt des Autors Bezug genommen, das mit folgenden Zeilen unterschreiben gewesen sei:
« Elles [les personnes distinguées de toutes les Villes où il a séjourné lorsqu'il a
parcouru l'Europe] n'ont pu même lui donner un témoignage plus flateur & plus public de leur estime, qu'en faisant graver son portrait avec ces vers au bas:
A cet aîr enjoué, gracieux Cavalier,
L'on voit un Philosophe, un esprit singulier :
Regârdant en arrière il rit de ses disgraces,
Avec Platon du sort il brave les menaces.
Toujours persécuté par les esprits rempans,
II parcoure l'Europe & cherche les Sçavans.
Petit-Maître poli, sçavant sans verbiage,
il unit la science au charmant badinage.
Sincère adorateur d'un Prince généreux,
Oubliant ses malheurs auprès des malheureux,
Il s'éleve à la gloire à travers l'infortune.
Fidele débiteur, cour vrai sans amertume,
Eloquent, courageux, amusant & galant,
Il seroit sans défaut, mais . . il est inconstant. »
Die raren biographischen Information zu Mainvillers hat Françoise Weil in dem von Jean Sgard hrsg. Dictionnaire des journalistes (Grenoble 1976), S. 249f zusammengestellt. Sie zitiert einen Brief von Baulacre an P. Marchand a. d. J. 1750, in dem es im Hinblick auf d'Argens heißt: "Leur confession de foi est à peu près la même". Mainvillers thematisiert seine Beziehung zu Argens auch in seiner Verssatire Les huit philosophes avanturiers de ce siècle (La Haye 1752, rééd. 1754).
Am 14. August 1751 schreibt Jean Des Champs aus London an Formey: "Nous avons ici le cher de Mainviller qui vient de publier son Petit Maitre-Philosophe en 3 parties, les 4 autres étant sous presse. Vous l'avez vû de mon tems à Berlin. Son livre est bien écrit, en général rempli de bagatelles et d'anecdotes et très mortifiant pour le marquis d'Argens en particulier" (Lettres de l’Angleterre à Jean Henri Samuel Formey à Berlin de Jean Des Champs, David Durand, Matthieu Maty et d’autres correspondants (1737-1788), éd. par Uta Janssens et Jan Schillins, Paris 2006, p. 51).
Einen Eindruck vom Stil des am 14. Juli 1714 in Mainvillers geborenen Autors, der nach eigenem Bekunden über zwei Jahre d'Argens' intimster Vertrauter war, vermögen die ersten Seiten seines Petit-Maître Philosophe zu vermitteln -
Lire les premières pages du Petit-Maître Philosophe.
Ein Porträt d'Argens' aus Mainvillers' Feder findet sich in dem dritten Band des Romans - Lire le portrait de d'Argens dans Le Petit-Maître Philosophe. |