François Vincent Toussaint (1715-1772)
Bildquelle: Titelblatt von Toussaints Hauptwerk Les Mœurs (Universitätsbibliothek Trier)
François Vincent Toussaint (1715-1772) hatte sich nach einem Jurastudium der Schriftstellerei zugewandt und 1748 mit seinem Buch Les Mœurs einen europäischen Beststeller verfasst. Das anonym erschienene Werk wurde einem polizeilichen Vernehmungsprotokoll zufolge zwar auch von dem Gelegenheitsschriftsteller Louis-Joseph de la Rochegérault reklamiert, demzufolge Toussaint nur das Vorwort und das Inhaltsverzeichnis geschrieben haben soll, für dessen Autorschaft es jedoch außer der genannten Quelle (RHLF 106 (2006), p. 166 note 26) keinen Hinweis gibt. Toussaint arbeitete zusammen mit Diderot an der Übersetzung eines medizinischen Wörterbuchs aus dem Englischen und trug später etliche juristische Artikel zur Encyclopédie bei.
D’Argens schreibt in seiner Histoire de l’esprit humain ou Mémoires secrets et universels de la République des Lettres (Bd. 12, Berlin 1768, S. 217-218) über Les Mœurs : "Parmi les livres qui sont utiles à rendre les hommes vertueux, & qui ont paru dans ces derniers temps, les Mœurs, ouvrage écrit par Mr. Toussaint, philosophe éclairé & modeste, est un des meilleurs ; il a éprouvé, pour avoir dit la vérité, ce qui est arrivé depuis Socrate à presque tous les écrivains qui ont osé s’élever contre les erreurs consacrés par les préjugés ; on l’a inquiété dans sa patrie ; le fanatisme a excité les Magistrats, depuis quelques temps trop crédules, & que le souvenir de tant de fautes qu’ils ont faites par précipitation devroit rendre plus circonspects. Ces Magistrats ont proscrit un livre dont tout homme de bien devroit faire son manuel. Au reste les desagréments qu’a essuyé cet écrivain dans son pays n’ont fait que lui procurer un sort heureux honorable dans un autre. Un grand Roi protecteur des talens, & ami de la vertu, l’a attiré dans ses Etats : il a recompensé un sage qu’on outrageoit dans sa patrie pour avoir présenté à ses concitoyens les principes de la plus saine morale. Mr. Toussaint est aujourd’hui malgré ses ennemis honoré estimé de tous les gens sensés : Laissez dire les sots, le savoir a son prix".
Bereits 1752 war Toussaint Friedrich II. als potentieller Nachfolger des gerade verstorbenen LaMettrie von Darget empfohlen worden. Er wurde aber, Formey zufolge, erst 1764 nach Berlin berufen, wo er als Lehrer und Vorleser sowie als Akademie-Mitglied wirkte, bei welcher Gelegenheit er mit d’Argens Kontakt geknüpft haben dürfte. Toussaint hat Gellerts Fabeln, Rabeners Gedichte und einige englische Werke ins Französische übersetzt. 1760 hatte er den deutschen Dichter Christian Felix Weiße (1726 - 1804) bei dessen Parisbesuch in der französischen Hauptstadt beherbergt.
Sabatier de Castres (Les trois siècles de la littérature française. Cinquième édition. Réimpression de l’édition de la Haye-Paris, 1778 en 4 volumes. Genève : Slatkine Reprints, 1967, Tome 4, p. 257-258) bescheinigt Toussaint, dessen Moeurs hier erstaunlicherweise sehr zurückhaltend, ja lobend beurteilt werden, "une manière bien supérieure aux Auteurs de la Philosophie du bon sens, du Code de la Nature (Sabatier hält irrtümlich Diderot und nicht Morelly für den Autor, vgl. Artikel ‘Diderot’), du Christianisme dévoilé, & de tant d’autres rapsodies aussi insupportables par l’extravagance des idées, que par la bizarre contexture du style."
:Samuel Formey : Éloge de Toussaint
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