Christoph Friedrich Nicolai (1733-1811)
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Geheime-Gesellschaften/Illuminaten/Nicolai.htmNicolai war einer der treuesten Bewunderer d’Argens, wie seinen Anekdoten von König Friedrich dem Zweiten von Preußen (Berlin und Stettin 1788-1789) unschwer zu entnehmen ist. Diese beinhalten etliche Informationen über d’Argens, die bis heute das Bild von ihm prägen. Sie fußen auf Mitteilungen „theils aus dem Munde des sel. Obersten Quintus Icilius, theils von einem genauen Bekannten des Markis“, wie Nicolai im ersten Band seines Werkes (S. 29) schreibt.
Nicolai hat etliche von d’Argens’ Werken in seiner Allgemeinen Deutsche Bibliothek selbst besprochen und eine recht einleuchtende Erklärung für den Erfolg seiner Schriften in Deutschland gegeben: « Les Lettres juives sont depuis trente ans un livre si universellement reconnu et accueilli avec tant d'acclamations qu'on peut s'étonner qu'il n'ait pas été traduit plus tôt en allemand. Leur mérite principal consiste surtout en ce qu'ils contestent nombre infini de préjugés qui s'opposent aux lumières naturelles de l'esprit humain et qui se sont glissés, sous le masque de la superstition, en plusieurs religions. Nous pensons que ce livre vient juste à temps pour l'Allemagne à un moment où les Lumières se répandent aussi dans quelques provinces du sud, où l'on commence à cultiver la vraie philosophie, les sciences naturelles et les belles lettres et à libérer l'esprit des contraintes conventuelles et du morne pédantisme des cloîtres. » Die deutschen Übersetzungen der Jüdischen und der Chinesischen Briefe erschienen in Nicolais Verlag.
In einem undatierten Brief d'Argens' [vermutlich Potsdam Sommer 1762], auf den uns freundlicherweise Herr Rainer Falk M.A. (Freie Universität Berlin) aufmerksam gemacht hat, schreibt dieser dem Berliner Verleger:
"Monsieur
je suis fort charmé du desseïn que vous aves de faire connoitre mes letres
juives, a une nation aussi eclairee et aussi respectable que l'alemande, je
conte d'etre le deux ou le trois du mois de juillet a Berlin, et je vous
donnerai quelques corections, et plusieurs letres d'augmentations, que je
destine a une nouvelle edition françoisse, je suis avec une consideration
insensé
Monsieur
Votre tres humble
et tres obeissant
serviteur
le marquis d'argens.
(aus: Gotthold Lessing: Carl Robert Lessings Bücher- und
Handschriftensammlung, Bd. 3, Berlin 1916, S. 204.)
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