Pierre François Guyot Desfontaines (1685-1749)
Gravure par Schmidt d’après Louis Toqué (1742)
Bildquelle: Pierre François Guyot Desfontaines : La Voltairomanie. Ed. critique par M.H. Waddicor, University of Exeter, 1983.
Desfontaines und d'Argens werden 1739 in einer betitelten Satire miteinander konfrontiert, über die die von d'Argens mitherausgegegebe (und im gleichen Verlag wie die Satire erschienene) Zeitschrift Nouvelle bibliothèque ou histoire littéraire des principaux écrits qui se publient im September (Bd. 4, S. 45) berichtet. In den Lettres chinoises wettert d’Argens gegen Desfontaines «Voltairomanie» (Lettre LVIII) und gießt seinen Spott über den Autor aus, der wiederholt als Gegner der ‚Philosophen’ hervorgetreten war: unter den zahlreichen Pariser Autoren, die sich zu Souverainen der Literatenrepublik aufplusterten gebe es einen, der sich durch besondere Perfidie auszeichne: « Parmi ces Ecrivains effrontés, un mauvais Prêtre, qui n’aiant pu être corrigé par les punitions Ecclésiastiques, fut mis il y a quelques tems par les Juges séculaires dans les prisons destinéesaux plus grands vauriens du Roïaume, tient un rang distinguee. Comme il ne connoît ni l’honneur, ni les bienséances civiles, il attaque indifféremment les gens les plus respectables. Il n’est presque point de bons Auteurs qu’il n’eût taché de mordre, mais étant aussi ignorant qu’attrabilaire, ses critiques ont été aussi peu estimées que son caractère. On a remarqué que parmi tant de Savans qu’il a blâmés, il a fort loüé un Poëte, dont l’effigie a été mise au pilori : seroit-ce par la sympathie, ou plûtôt par la conformité qu’il y a entre un foüetté* & un pilorié ? Vilaine amitié que celle, qui n’est fondé que sur une pareille ressemblance.
*L’Abbé des Fontaines a été à Bicétre. Voiez les Mémoires secretes de la République des Lettres, etc. Lett. I » (Note de d’Argens) - Lettres chinoises, T. 2, Ed. La Haye : Paupie, 1740, p. 200.
Mainvillers berichtet, daß er d'Argens Mitte der vierziger Jahre in Berlin zu dessen Freude erzählt habe, "que l'Abbé Desfontaines même, son plus grand ennemi, ne pouvoit s'empêcher de reconnoître beaucoup d'érudition et de charmantes choses dans ses écrits » (Le Petit-Maître Philosophe, 1751, p. 24).
Noch 25 Jahre später greift er sein Verdikt gegen Desfontaines in seiner Histoire de l’esprit humain ou Mémoires secrets et universels de la République des Lettres (Bd. 1, Berlin: Haude et Spener, 1765, S. 48ff) auf und würzt es um neue Anekdoten, die den schon lange Verstorbenen in einem für die Zeitgenossen ungünstigen Licht erscheinen lassen müssen. |