Pierre Bayle (1647-1706)
Bildquelle: Histoire de la littérature française illustrée, tome 2, éd. Joseph Bédier, Paris : Larousse, 1924, p. 35.
„Bayle, Locke et Gassendi ... sont mes Souverains dans la République des Lettres, schreibt d’Argens 1740 in der "Epître dédicatoire à mon valet Mathieu" im zweiten Band seiner Lettres chinoises. Der Skeptizismus des französischen Publizisten und Philosophen Pierre Bayle (1647-1706) eines der Hauptvertreter der Frühaufklärung, wirkte prägend auf d’Argens gesamtes Werk. In seinen Reflexions historiques et critiques sur le goût et sur les ouvrages des principaux auteurs anciens et modernes (1743) sowie in seinen Pensées diverses et critiques sur les principaux auteurs françois (1745) erinnert er sich an einen Jahre zuvor mit Voltaire in den Niederlanden geführten Disput über die Bedeutung des Philosophen. Voltaire, der Bayles Dictionnaire historique et critique nicht minder fleißig ausgebeutet hatte als d’Argens, schätzte diesen wesentlich geringer ein als der Marquis. 1765 gab d’Argens gemeinsam mit Friedrich II. einen zweibändigen Extrait du Dictionnaire historique et critique (erweiterte Neuauflage 1767) heraus. Die geistige Urheberschaft der Auswahl beansprucht Friedrich II (in einem Brief an Voltaire vom 25. November 1765 und in seiner Korrespondenz mit d’Alembert) für sich allein: "Cet extrait du Dictionnaire de Bayle dont vous me parlez est de moi", schreibt er Voltaire am 25 November 1765. "Je m’y étais occupé dans un temps où j’avais beaucoup d’affaires ; l’édition s’en est ressentie. On en prépare à présent une nouvelle, où les articles de courtisanes seront remplacés par ceux d’Ovide et de Lucrèce, et dans laquelle on restituera le bon article de David" (Briefwechsel Friedrichs des Großen mit Voltaire, hrsg. von R. Koser und H. Droysen, 3. Teil, Neudruck der Ausgabe 1911, Osnabrück 1968, S. 117). Den Gedanken, "[de rassembler] dans un seul volume tout ce qu’il y a de plus vif, de plus ingénieux, de plus spirituel dans les ouvrages de Bayle" hatte d’Argens allerdings schon 1740 im zweiten Band seiner Lettres chinoises formuliert (Ed. La Haye, Pierre Paupie, 1740, t. 2, p. 220 [Lettre LVIII]). An seine bisweilen ins Unsachliche abgleitenden Invektiven gegen Kritiker Bayles erinnert Voisenon in seinen Anecdotes littéraires (1781).
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