Antoine François Prévost D'Exiles (1697-1763)
L'abbé Prevost, par Jakobus van der Schley (1746)
Burin 21,4 x 16,1 cm, Signé et daté 1746
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Der Verfasser der Manon Lescaut war für d’Argens, der für die zeitgenössischen Romanautoren sonst nur wenig überig hatte, « un des plus spirituels et des plus estimables auteurs qu’il y ait en France » (Lettres chinoises, t. 5, La Haye : Pierre Paupie, 1740, p. 223 [Lettre 88]]. Bereits in seinen Lettres morales et critiques sur les différens états et les diverses occupations des hommes (Amsterdam 1737) hatte er Prévost beredt gegen dessen Kritiker verteidigt : « Lorsque l’Auteur des Mémoires d’un homme de qualité fut en Hollande, presque tous les Ecrivains de ce Pays prirent l’allarme. Ils le regardèrent comme un fléau aussi terrible que la perste et la famine : ils employèrent tous les moyens qu’ils purent imaginer pour le décréditer dans le Public : las de critiquer inutilement tous ses ouvrages, ils se déchaînèrent en injures les plus grossières ; mais ils eurent la douleur d’avoir criaillé vainement , et de voir que les écrits de cet Auteur étaient pour eux la lime que la couleuvre de la fable vouloit ronger. Ils furent contraints de prendre patience, et n’eurent d’autre consolation que celle de faire quelques mauvaises allégories, qui passèrent de la boutique du Libraire à celle de l’Epicier. »
Prévost seinerseits hatte die Lettres juives in seiner Zeitschrift Le Pour et le Contre 1737 "au rang [des] productions ingénieuses" erhoben. Vermutlich haben beide Autoren sich in Holland kennen gelernt. |