François de Malherbe (1555-1628)
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D’Argens kommt unter anderem im 26. Brief seiner Histoire de l’esprit humain ou Mémoires secrets et universels de la République des Lettres, T. 11, Berlin : Haude et Spener, 1767 auf den als Wegbereiter der französischen Klassik angesehenen Dichter und Literaturtheoretiker Malherbe zu sprechen. In einer Anmerkung (p. 312-312) erläutert er die familiären Beziehungen zwischen dem normannischen Poeten und seiner provenzalischen Familie: „Malherbe étoit né en Normandie d’une famille noble, estimée par ses vertus dans sa Province. Il vint en Provence, où il épousa la fille du Président de Coriolis ; son fils ayant été tué par Mr. De Piles, il laissa son bien et sa bibliothèque en mourant, à Mr. Vincent de Boyer d’Eguilles, Conseiller au Parlement d’Aux, qui avaoit épousé la sœur de sa femme, seconde fille du Président de Coriolis, à condition qu’il joindroit le nom de Malherbe avec celui de Boyer, et que ses enfants feroient de même. Cela a eu lieu pendant trois générations, après quoi Messieurs de Boyer d’Eguilles ont cessé de joindre le nom de Malherbe au leur. Je place ici cette note, parce que c’est en vertu du testament et de la donation de malherbe, que Mr. Le Président d’Eguilles mon frère a dans sa bibliothèque quelques ouvrages de cet auteur qui n’ont jamais paru, entre autre plusieurs lettres traduites de Seneque, qui ne sont pas avec celles qui ont été imprimées ; il a encore outre cela beaucoup de livres qui sont remplis dans les marges, de remarques écrites de la main de Malherbe ; surtout les ouvrages des poètes qui avoient vécu avant lui et pendant sa vie, sont chargés de réflexions manuscrites, toujours très judicieuses. J’avois eu envie autrefois de faire un recueil de toutes ces remarques , et de les publier : mais le sort m’ayant éloigné depuis trente-trois ans, de ma patrie, je n’ai pu exécuter ce projet, qui eût pu être utile aux littérateurs. |