Jakob Friedrich Baron von Bielfeld (1717-1770)
Kupferstich nach Theodor Friedrich Stein (ca. 1730 – 1788).
Bildquelle:
Max Hein: Friedrich der Große: ein Bild seines Lebens und Schaffens. Berlin: Hobbing, 1916.
Der Baron von Bielfeld, Sohn eines reichen Hamburger Händlers, kam ungefähr zur selben Zeit wie d’Argens an den Hof Friedrichs II. und brachte es dort zum Kurator aller preußischen Universitäten. In seinen erstmals 1763 erschienenen Lettres familières hat er ein aufschlussreiches Porträt von d’Argens hinterlassen:
"Parmi les courtisans qui composent la suite de cette Princesse le plus remarquable est sans doute Monsieur le Marquis d’Argens … La célébrité de cet illustre savant vous rendra vraisemblablement curieux de le connaître, et je vous vois d’ici que vous me demandez l’esquisse de son portrait. Il faut, Monsieur, vous satisfaire et vous dire que c’est un tout aussi aimable homme dans la société qu’il est agréable et instructif dans ses livres. Il est grand, bien fait, d’une figure fort revenante, et tout à fait l’air d’un homme de qualité, qui allie à l’usage du grand monde la négligence de la parure. Dans son lit, où il passe la moitié de sa vie à étudier et à écrire, il a un flegme plus que germain ; dans la société, une vivacité plus que provençale. Figurez vous, au reste, l’humeur d’un poète, l’esprit d’un philosophe, la mémoire d’un littérateur, le cœur d’un parfaitement honnête homme, et l’humeur d’un aimable débauché, et vous connaîtrez Monsieur le Marquis d’Argens."
In seiner Histoire de l’esprit humain (Bd. XI, Berlin : Haude und Spener, 1767, S. 292-293) kommt d’Argens im Zusammenhang mit seinen Ausführungen zum deutschen zeitgenössischen Theater auch kurz auf Bielfelds Gelegenheitsstücke (Comédies nouvelles, 1753 und Amusements dramatiques, 1768) zu sprechen: "Mr. Le Baron de Bielefeld a donné plusieurs comédies qui amusent et instruisent en même temps: ces pièces perdent lorsqu’elles sont lues en françois, parce qu’il y a plusieurs choses qui regardant les coutumes des Allemands, ne peuvent être bien senties que par ceux qui connoissent ces usages. Cependant comme ces pièces sont pleines d’esprit, et que l’intrigue en est bien conduite, elles conservent toujours un grand mérite, dans quelques langues qu’elles soient lues."
Samuel Formey : Éloge de Bielfeld
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