Jean-Baptiste de Boyer Marquis d'Argens: La philosophie du bons sens. Table des matières de cet ouvrage d'après l'édition établie et pr´sentée par Guillaume Pigeard de Gurbert, Paris: Honoré Champion, 2002
TABLE des Réflexions et des paragraphes de cet ouvrage
DISCOURS PRELIMINAIRE
sur le dessein de ces Réflexions
I Première idée de cet ouvrage
II Que les plus grands hommes ignorent bien
des choses
III Des sciences où l'on trouve le plus de certitude
IV Des Réflexions qui composent cet ouvrage
V Du respect dû aux philosophes
VI Critique du Ve Chapitre de la IIIe Partie du IIe Livre
de la Recherche de la vérité contre Montaigne
REFLEXION PREMIERE
concernant l'incertitude de l'histoire, de la tradition,
et des opinions des savants
I Introduction
II Que notre raison ne peut nous tromper en ce que nous
apercevons distinctement, et qu'elle doit prévaloir
sur toutes les autorités
III De l'incertitude de l'histoire dans un grand
nombre de faits
IV Incertitude de l'histoire dans ses commencements
V De la partialité des historiens, prévenus en faveur
de leur nation et de leur religion
VI Les historiens sont remplis de prodiges
VII Oppositions de sentiments des historiens d'un parti
opposé, et d'une différente religion
VIII Ridicule de l'histoire, ou des annales de tous
les différents ordres de moines
IX Combien les véritables sujets d'une chose
sont souvent ignorés des historiens
X Récapitulation des raisons de l'incertitude de l'histoire
XI De l'incertitude de la tradition, et combien l'autorité du
peuple est méprisable
XII Les traditions pour la plupart ne sont fondées que sur
nos préjugés et notre paresse
XIII Bien des traditions prennent leurs sources des ouvrages
des poètes, des orateurs et des peintres
XIV La tradition est commune à tous les peuples pour
autoriser leurs erreurs
XV De l'incertitude de l'autorité des savants,
par la contrariété de leurs sentiments
XVI Que les savants sont toujours prévenus en faveur
de leurs opinions
XVII Des ridicules opinions, soutenues par bien des savants
XVIII La moitié des opinions des savants ne prend sa
source que dans leur haine et leur jalousie
XIX La différence de religion porte les savants
à des extrémités vicieuses
XX Que la plus grande partie des grands hommes ont
avoué qu'ils ne savaient que peu de choses
REFLEXION SECONDE
concernant l'incertitude de la logique
I Introduction
II En quoi consiste la logique
III Toutes nos idées tirent leur origine de nos sens,
ou de celles qui passent par nos sens
IV Des idées, considérées selon leurs objets
V Les idées que nous acquérons par notre propre
expérience sont plus parfaites que celles que nous
acquérons par le secours
VI Il faut prendre garde de nous laisser tromper par
nos propres sens, ou par nos passions, ou par
l'autorité de ceux qui nous font quelque récit, ou
quelque histoire
VII De la nécessité de définir les noms dont on se sert,
d'éviter les mots ambigus, et les façons de parler
embarrassées
VIII La définition d'une chose est juste, plus ou moins,
suivant l'idée aue nous en avons
IX Des causes de notre ignorance
X Des jugements, par lesquels de deux idées simples
nous en faisons une composée
XI D'où dépend la vérité des propositions,
ou des jugements
XII Du syllogisme, ou vrai raisonnement
XIII Des différentes espèces de syllogismes
XIV La vérité ou la fausseté des prémisses du syllogisme
le rendent démonstratif, véritable, ou faux
XV De l'inutilité du syllogisme et de l'argumentation
scolastique
XVI De la méthode
XVII De deux sortes de méthodes
REFLEXION TROISIEME
concernant l'incertitude des principes généraux de la physique
I Introduction
II Si le monde est éternel Système de ceux
qui l'ont cru tel
III Examen des systèmes différents de ceux qui ont cru
le monde éternel
IV Raisons des philosophes qui croyaient que le monde
avait eu un commencement
V Examen du système de l'âme du monde
VI Réfutation du dogme de l'âme du monde, et du système de Spinoza
VII De la création du monde
VIII Des premiers principes des choses
IX De l'espace et du vide
X De l'essence de la matière
XI Des raisons qu'ont les Cartésiens pour n'admettre
que l'étendue corporelle, et pour nier qu'il y ait
du vide dans la nature
XII Des raisons qu'ont les Gassendistes pour admettre
des espaces incorporels, et du vide dans le monde
XIII Qu'il semble que l'opinion qui admet le vide
est la plus naturelle, et qu'il peut y en avoir
XIV Que la puissance d'annihiler prouve la possibilité
du vide
XV De la nécessité du vide
XVI Des atomes des Epicuriens, et de la matière subtile des Cartésiens
XVII De la divisibilité de la matière
XVIII Que les principales preuves de Spinoza sont tirées
du système de Descartes
XIX Du mouvement des atomes
XX Du mouvement de la matière subtile, et de
l'attraction
XXI Examen du système de Descartes
XXII Examen du système de Newton
XXIII Récapitulation
XXIV Sur ce que les anciens ont dit de la nature de l'air
XXV Sur le poids de l'air, et sur sa nature
XXVI Sur le ressort et la pesanteur de l'air, et sur les efforts
de cette pesanteur
XXVII Sur la nature du feu et celle du soleil
XXVIII De la diversité des sentiments des anciens
XXIX Sentiments des modernes sur la nature du soleil
XXX Examen du système des philosophes qui veulent
que le soleil ne soit pas un globe de feu: réflexion
sur la ressemblance des propriétés du son
et de la lumière
XXXI Sentiment des Newtoniens sur la nature du soleil
XXXII Que le sentiment des Newtoniens sur la nature
du soleil est le plus vraisemblable
XXXIII De la diversité des sentiments des philosophes
sur la nature du feu terrestre
XXXIV Sur l'eau et sur l'origine des sources
XXXV Sur la figure de la terre
REFLEXION QUATRIEME
concernant l'incertitude de la métaphysique
I Introduction
II Que nous n'avons point d'idées innées
III Qu'il n'est aucune règle de morale qui soit innée
IV Que nous n'avons point d'idée innée de Dieu
V Que si Dieu avait empreint son idée dans notre âme, il l'eût empreinte nettement, et d'une manière distincte
VI Que les philosophes anciens n'ont eu aucune véritable idée de Dieu
VII Que le consentement général n'est point une preuve
nécessaire de l'existence de Dieu
VIII De l'existence de Dieu
IX Que la matière n'est pas coéternelle avec Dieu
X De notre ignorance sur la nature de l'âme
XI Si notre âme est matérielle
XII Si notre âme est matérielle, et si elle est mortelle
XIII Qu'il n'est aucune preuve évidente contre
la matérialité de nos âmes
XIV Que l'âme des bêtes est une preuve que la matière
peut acquérir la faculté de penser
XV Réponse à une objection des Cartésiens contre
la matérialité de l'âme
XVI Que l'âme humaine est composée de deux parties,
dont l'une est raisonnable, et l'autre irraisonnable
XVII Que l'âme est spirituelle, et qu'on est obligé
de la croire immatérielle
XVIII De l'immortalité de l'âme
XIX Si la croyance de l'immortalité de l'âme est
essentielle au caractère de l'honnête homme
XX Que l'âme est immortelle
XXI Récapitulation
REFLEXION CINQUIEME
concernant l'incertitude de l'astrologie judiciaire
I Introduction
II Combien les principes de l'astrologie judiciaire
sont ridicules
III Qu'il est impossible que l'influence des astres puisse déterminer le bonheur ou le malheur
des hommes
IV Que les comètes ne sont point des signes qui
présagent des événements futurs
V De la fourberie et de la filouterie des astrologues
REFLEXION SIXIEME sur les douceurs de la société
I Du choix de la société
II De l'utilité de la bonne société
III Des caractères opposés à la bonne société
IV Ce n'est point avec les grands qu'on jouit des
douceurs de la société
V Des caractères propres à la société
VI Les femmes influent beaucoup sur la bonne
ou la mauvaise société
VII De la nécessité de la société
VIII Des moyens pour trouver une bonne société
REFLEXION SEPTIEME
sur la vie heureuse
I Ce que les anciens ont écrit sur la vie heureuse
II En quoi consiste le vrai bonheur
III Des cas où il est permis de changer d'état
IV Qu'il ne dépend point de nous d'être véritablement
heureux
V Quel est le genre de vie qui peut nous rendre
le plus aisément heureux
VI Défauts de la vie du grand monde
VII Défauts de la vie solitaire
VIII Il est difficile de vivre heureux auprès des grands
IX Il est une volupté qui s'accorde avec la vertu,
et qui même lui donne un nouveau lustre
X La modération rend les vrais plaisirs plus purs
XI Sans la tempérance il n'est point de véritable
bonheur
XII Sur l'oubli des offenses et le mépris des sots et des méchants
XIII Le soin de cultiver notre esprit est essentiel
à notre bonheur
XIV Le choix de nos amis est essentiel à notre bonheur
XV Le choix d'une femme ou d'une maîtresse influe
beaucoup sur toutes nos actions, et par conséquent
sur notre bonheur
XVI Il faut bannir les frayeurs de la mort, et s'accoutumer de bonne heure à l'attendre, sans la désirer et sans la craindre