Der Neffe Friedrichs II. und Sohn von Prinz August Wilhelm war von 1786 bis zu seinem Tode König von Preußen. Wegen seines ausschweifenden Lebensstils und seiner Körperfülle wurde er auch als "der dicke Lüderjahn" bezeichnet. Der Marquis d’Argens dankt ihm nach seinem Wegzug aus Berlin mit einem aus der Provence geschriebenen Brief für erwiesene Wohltaten:

« Les faveurs dont il a plu à votre altesse royale de m’honorer jusqu’à présent, les grâces qu’elle a daigné m’accorder avec cette bonté qui lui est ordinaire, et qui lui attache les cœurs de tous ceux qui sont assez heureux pour la connaître, me font espérer qu’elle ne trouvera point mauvais que j’ose lui demander Sa protection pour ma nièce mad[am]e de Meri. Vous aviez bien voulu, Monseigneur, l’accorder à son mari qu’elle a eu le malheur de perdre; heureuse si elle peut obtenir que vous vouliez lui continuer cette même protection, je me flatte, Monseigneur, pouvoir vous la demander bientôt moi-même de vive voix, et avoir la consolation avant de mourir, de revoir un prince fait pour être l’idole de tous les gens vertueux et de toutes les personnes qui regardent comme un présent du ciel les souverains destinés à rendre leurs peuples fortunés. J’ai l’honneur d’être avec le plus profond respect
Monseigneur
de votre altesse royale
le très humble très obéissant et très dévoué serviteur
le Marquis d’Argens
à Éguilles ce vingt-huit mai 1769 »

Eigenhändiger Brief, 1 Bl. recto und verso beschrieben, datiert.
Geheimes Staatsarchiv Preußischer Kulturbesitz BPH Rep. 48 J 332